L'histoire des Rythm' Games

Explication du concept

Historique du genre

Communauté et événements

 

  • Mais au fait, qu'est-ce que DDR ?

DDR est un jeu vidéo de danse, qui se joue avec un tapis dont le but est de valider a l'aide de ses pieds des touches à l'écran. Mais au Japon surtout, puis en Corée et aux USA, cela a pris une dimension spectacle. Le phénomène s'amplifie en France avec la casse des prix de la part de Konami : le jeu + le tapis vendus à 35euros.

Ce type de logiciels, accompagné généralement d'un périphérique spécifique, est né au Japon en 1998 avec la sortie successive en Arcade de Beatmania et Dance Dance Revolution. Depuis, ce genre particulier fait fureur au pays du Soleil Levant, aussi bien dans les salles de jeux que dans les salons, puisque ces hits sont portés sur consoles depuis la génération 32-bits (PSone)

Explication du Concept

Jauger un titre DDR (ou tout autre titre musical) uniquement sur ce qui se déroule à l'écran ou en le pratiquant à l'aide d'un simple pad standard ne rendrait pas justice à ce genre particulier. En effet, le principe des logiciels dits à rythme est on ne peut plus simple, voire minimaliste. A l'écran défilent des flèches dans différentes directions, ou autres icônes universellement reconnues, en rythme sur la musique et sur lesquelles vous devez calquer vos actions à des instants donnés. Plus vous réussissez à suivre les instructions, plus la vitesse s'accélère. Sur le téléviseur, les graphismes et l'animation datent d'un autre âge. L'action est très sommaire et on est franchement en face d'une version moderne et informatisée du jeu Simon que les jeunes adultes d'aujourd'hui ont connu dans leur enfance. Ce jouet tout simple en forme de cercle présentait quatre grands boutons de couleurs différentes qui s'allumaient dans des suites aléatoires que vous deviez reproduire ensuite. Chaque succès de votre part engendrait une combinaison plus longue et plus rapide, jusqu'à votre échec. Rien de bien différent dans le cas qui nous occupe... si ce n'est que chaque jeu musical s'accompagne d'un périphérique propre, en forme d'un instrument (voire d'une plate-forme de danse dans le cas particulier de DDR).

C'est grâce à son accessoire indispensable que le jeu à rythme prend tout son sens, devenant tout d'un coup ultra fun, surtout à plusieurs. En effet, Simon prend une tout autre dimension lorsqu'il est par exemple joué avec les pieds sur un tapis de danse, ou à la guitare, ou aux maracas, voire sur une table de DJ ! Il est évident qu'il ne faut pas avoir peur du ridicule car le spectateur neutre se demandera sans doute ce qu'il vous prend. Les timides affichent d'ailleurs souvent une certaine réticence avant de se lancer dans cette aventure face à leurs amis.

Les japonais sont plus ouverts à ce genre d'exhibitions, les discothèques branchées dans ce coin du monde étant souvent équipées en masse par des bornes Dance Dance Revolution.

Historique du Genre

Le genre est né en 1998 avec la sortie par Konami de Beatmania (alias Bemani) en début d'année, suivi par Dance Dance Revolution (alias DDR) en Octobre. Succès immédiats sur les bornes d'arcade nippones, ces deux séries seront rapidement converties sur PlayStation, la console-phare du moment. Depuis, de nombreuses adaptations de différents épisodes sont apparues sur des tas de consoles, de la PlayStation 2 à la Xbox, en passant par la Dreamcast et la WonderSwan. Dance Dance Revolution est le jeu de danse phare de Konami, qui en est au 8ème épisode (le dernier en date est nommé DDR Extreme). Beatmania est une simulation de DJing qui vous fait mixer et scratcher en rythme sur la musique. Plus d'une quinzaine d'épisodes sont déjà sortis en Arcade (le dernier en date est Beatmania IIDX 10th Style) et la dernière adaptation à ce jour était le septième opus de la série IIDX sur PlayStation 2, sorti uniquement sous la pression des fans, qui, de pétition en pétition, ont poussé Konami à mettre le jeu en précommande. Les conditions étaient cependant drastiques : disponible sur KonamiStyle.com exclusivement, à un prix élevé, en annonçant que le jeu serait pressé uniquement si 20.000 précommandes étaient collectées. Ce fut le cas, et 8th Style a du coup été annoncé dans la foulée pour une diffusion plus traditionnelle en cette fin 2004. Sur PlayStation 2, des accessoires dédiés sont en vente pour accompagner Beatmania, en forme de tables de mixage. Konami vient tout juste de rééditer au Japon les deux modèles de contrôleurs : une version standard, déjà solide et robuste, au prix de 5.280 Yen, alors que la version Deluxe, identique à l'Arcade, coûte la bagatelle de 31.290 Yen ! Devant le prix colossal des accessoires officiels, les fabricants tiers asiatiques ont sorti des modèles d'entrée de gamme à nettement moindre prix (mais d'une qualité moins aboutie), tels le Rave Discman de Dragon, le DJMan ou encore le DiscJockey Controller

Pour Dance Dance Revolution, Konami a mis en vente une plate-forme de danse. Dans son sillage, les accessoires tiers se sont multipliés comme par enchantement. Un simple tapis de danse est en vente chez toutes les principales marques occidentales, et se fabrique dans toutes les usines chinoises spécialisées dans le jeu vidéo. Ce modèle de base est le choix évident pour le novice qui veut s'essayer au titre pour la première fois à moindre frais, et est donc le plus répandu. Il existe pourtant bien d'autres solutions, plus onéreuses et plus luxueuses pour le joueur exigeant. Le Deluxe Ignition Mat tout d'abord est un tapis rempli d'un revêtement en mousse pour améliorer le confort et éliminer le problème de bruit. Ensuite, il existe des plates-formes en plastique. Enfin, le top du top est la plate-forme métallique de plusieurs dizaines de kilos, qui procure des sensations proches de la borne d'arcade. Deux modèles sont disponibles, le TX-1000 et le TX-2000, la différence entre les deux étant la présence d'une barre métallique permettant de s'agripper. Cette barre n'est présente que sur le TX-2000, ce qui implique une différence de prix et de poids (respectivement 17 kilos et 27 kilos !) entre les deux éditions. Si Logic3 distribue le TX-1000 aux professionnels depuis la Grande-Bretagne, le TX-2000 semble lui n'être pour l'instant disponible que sur le web. Lik-Sang.com propose en effet le TX-1000 et le TX-2000 au détail. Si les frais de port depuis Hong Kong sont importants, il est intéressant de noter que du stock est également disponible depuis leur plate-forme logistique européenne. Les TX-1000 et TX-2000 sont compatibles avec la PS2 et la Xbox, des Control Box séparées étant vendues pour que vous puissiez connecter la bête à la console de votre choix. Une autre société américaine, Cobalt Flux , s'est spécialisée intégralement dans la fabrication et la vente de plates-formes métalliques. Elle propose deux modèles exclusifs, désignés en interne et considérés par les experts com Le succès de Beatmania et de DDR au Japon est tel que l'on peut presque parler de phénomène de société ! Konami surfera bien entendu sur la vague, déclinant son concept en d'autres titres musicaux accompagnés d'un nouvel instrument propre : Guitar Freaks et sa guitare, DrumMania et sa batterie, KeyboardMania et son synthé, Para Para Paradise et son tapis de danse traditionnelle, Pop'n'Music et son clavier à touches de couleur pour les plus jeunes (la ressemblance de ce titre avec le bon vieux Simon est des plus fidèles) et enfin, l'année dernière, Karaoke Revolution et son micro. Les suites sont innombrables pour chacune de ces sagas et les bandes originales sont même mises en vente sous forme de CD musicaux dans l'archipel nippon (et via quelques rares revendeurs specialisés dans l'import), tandis que des petits jouets dérivés, sortes de Game & Watch musicaux, ont été édités sous la marque Bemani Pocket. A tel point qu'il n'est pas fou d'affirmer que la gamme musicale a certainement contribuer à aider Konami à devenir l'éditeur vidéoludique le plus large en termes de chiffre d'affaires au pays du Soleil Levant. Konami doit aussi beaucoup bien sûr à la distribution des jeux PC de Microsoft dans ce pays, de même qu'à d'autres franchises telles Metal Gear Solid ou Winning Eleven (Pro Evolution Soccer sur le vieux continent) mais il est impossible de dissocier complètement de la gamme Bemani la croissance de Konami au cours de la dernière décennie.

Bien sûr, un tel élan populaire suscite toujours des convoitises et Konami a rencontré de la concurrence sur le créneau des beats. Sur PSone déjà, à l'époque des tout premiers DDR et Bemani, deux titres différents mais basés somme toute sur un principe comparable ont vu le jour : Parappa The Rapper (Sony) et Bust a Groove (Enix). Très vite pourtant c'est un clone de DDR qui fera le plus parler de lui : Pump It Up, sorti en Corée du Sud, et présentant une interface quasiment identique à celle de Dance Dance Revolution, mais une liste de chansons différentes. Konami ne l'entendra pas de cette oreille, et assignera l'éditeur Andamiro en justice. Konami gagnera son procès en 2001 et Pump It Up disparaîtra du marché. Entre-temps, en 2000, Amuse World, une autre société Sud-Coréenne a sorti EZ 2 Dancer en Arcade, mélangeant capteurs-lasers de mouvements du tronc et plate-forme traditionnelle pour les pieds. Depuis, d'autres titres plus innovateurs ont vu le jour. Du côté de Sega, il y a eu Space Channel 5, un jeu de danse qui se jouait au pad - sans aucune ressemblance avec DDR cette fois, ce qui n'a toutefois pas évité à Sega des ennuis judiciaires, Lady Cassidy de DeeeLite portant plainte récemment pour la ressemblance frappante entre le personnage principal du jeu, UhLaLa, et l'image médiatique qui était la sienne au moment du tube " Groove is in the Heart "- et surtout Samba De Amigo, un jeu de maracas. Ce jeu hyper fun fut développé par la fameuse Sonic Team. Il mettait en scène un petit personnage marrant qui gigote dans les rues de Rio en vous dictant des mouvements de maracas à effectuer sur l'air musical latino. Incroyablement addictif, surtout à deux, ce jeu fit sensation dans les salles de jeux de par le monde et sur Dreamcast au Japon. En France, seuls 500 exemplaires du jeu ont été distribués, en bundle pack avec les maracas et en exclusivité chez Fnac. Interrogée en 2003 sur un possible avenir de la série, la Sonic Team estimait qu'il lui faudrait l'assurance de pouvoir écouler un minimum de 100.000 contrôleurs en forme de maracas pour qu'une adaptation PlayStation 2 soit rentable, et du coup envisageable. Silence radio depuis. Une autre série a réussi à établir son audience dans l'ombre du leader Konami, avec un total cumulé de 1 million d'unités vendues, tous épisodes confondus. Il s'agit de Taiko no Tetsujin, le jeu de tambourin édité par Namco pour PlayStation 2. Jamais sorti sur le territoire PAL et très peu connu chez nous, ce titre est le cas typique du jouet qui rend vos voisins fous : il s'agit de s'exciter comme un malade sur un simili-tambourin en plastique se branchant dans le port manette de la console, en suivant le beat de plus en plus rapide du software.

Dans un premier temps, la mode des jeux à rythme fut jugée par les occidentaux, comme le fut jadis Pokémon, comme typiquement et particulièrement japonaise, ou tout du moins asiatique, vu qu'en Corée, selon les dires des usines chinoises de production d'accessoires, il se serait écoulé plusieurs millions (!) de tapis de danse pour consoles PlayStation au cours des cinq dernières années. Pourtant, vu l'émergence rapide d'une niche via les canaux de l'import parallèle, Dance Dance Revolution finira par être lancé aux Etats-Unis puis en Europe, sous les noms respectifs de DDR Ultramix et DDR Euromix. D'autres titres typiquement américains ou européens et compatibles avec les tapis de danse ont même vu le jour : Star Academy, American Idol, Britney Spears, Le Livre de la Jungle, etc. Big Ben Interactive s'est même fendu de son Dance Europe, titre PS2 maison vendue avec tapis de danse et microphone. Big Ben a frôlé la faillite l'année dernière, ne devant son salut qu'à l'injection de 20 millions d'euros supplémentaires par sa banque principale. En considérant que, quelques jours plus tard seulement, Big Ben annonçait l'investissement de 10 millions d'euros (soit la moitié de la somme totale !) dans le projet Dance Europe, force est de constater que la société française prend un vrai risque avec ce titre. En effet, non seulement, la concurrence du spécialiste Konami est rude, DDR s'étant à présent bien implanté en Europe, mais il y a aussi le géant Sony qui maintenant avance ses projets pour le périphérique EyeToy. En effet, deux titres utiliseront prochainement la petite caméra USB pour PlayStation 2, pour reconnaître l'ensemble de vos mouvements de danse, sur l'ensemble du corps et de manière beaucoup plus réaliste. Ces deux titres sont EyeToy Groove et DJ Box.

Dans le genre musical, le titre sur toutes les lèvres ces derniers temps est sans conteste Donkey Konga, de Nintendo. On le voit partout, y compris au travers d'apparitions télévisuelles improbables comme dans l'émission sérieuse " Les Coulisses de l'Economie " sur TF1. Nintendo a en effet réussi le pari d'apposer sa marque de fabrique au genre musical, faisant de Donkey Konga le jeu familial par excellence, intéressant et accessible pour les plus jeunes comme pour les adultes. Le premier opus qui sort à présent en France est apparu au Japon en Décembre 2003 et une suite a vu le jour là-bas depuis au mois de juin de l'année en cours. Shigeru Miyamoto a avoué avoir été inspiré par Samba De Amigo, dont il est fan, pour l'idée de départ, faisant appel à l'équipe responsable de Taiko no Tetsujin chez Namco pour la réalisation. Donkey Konga est un jeu basé sur une paire de congas, en l'occurrence le Tarukonga Controller, et mettant en scène le célèbre ennemi juré de Mario, le gorille Donkey Kong. Le principe est le même qu'ailleurs, vous suivez les chansons en rythme en tapant sur vos tambours et dans vos mains, le Tarukonga Controller étant muni d'un capteur de sons en son milieu. Quatre joueurs peuvent s'affronter simultanément, ce qui promet des parties délirantes entre amis. Le Tarukonga Controller va à présent être utilisé pour un autre jeu mettant en avant Donkey, mais mixant le concept du jeu à rythme avec le genre classique de la série : le jeu de plates-formes. Ce mélange étrange et pour le moins original a le mérite d'innover et risque fort de surprendre les joueurs une fois le titre sorti. Tous les chanceux ayant vus ou essayés Donkey Kong Jungle Fever lors de l'E3 de Los Angeles en mai dernier ont été séduits voire convaincus. Ce jeu hybride sort au Japon pour les fêtes et aux Etats-Unis au cours du second trimestre 2005, alors qu'une date doit encore être fixée pour l'Europe. Pour les férus d'import, à vos Freeloaders, ce titre devrait valoir le déplacement !

Communauté et Evénements

Régulièrement, les joueurs de DDR se rencontrent pour des tournois de danse et des concours ponctuels. Il existe même de nombreux championnats régionaux et nationaux dans nombre de pays distincts. Rien qu'en France cette année se sont déroulés, entre autres, des tas de compétitions de différentes tailles, le dernier événement en date étant le tournoi DDR lors du récent World Cyber Games. Au Japon, la frénésie des affrontements est encore plus intense avec plusieurs centaines de concours organisés au cours des dernières années. De plus, dans ce coin du monde, nombreuses sont les compétitions au cours desquelles le style est jugé plus que le nombre de points dans le jeu (puisque tous les concurrents réalisent un score parfait de toute façon !). Ces affrontements d'une autre galaxie ont engendré de nombreuses vidéos pour le moins originales, qui ont fait le tour de l'internet. Une autre apparition vidéo sympathique de Dance Dance Revolution s'est incrustée dans le film Wasabi où Jean Reno et Michel Muller s'essaient tour à tour au fameux jeu de boogie-woogie sur une bande J-Pop endiablée.

Vidéo:

FreeStyle Tournament - Break Dance Session

Un autre happening autour de DDR nous parvient de la toujours créative scène Homebrew*. Sur PC, deux freewares sont apparus au cours des dernières années et sont aujourd'hui très répandus dans la communauté des PC-Gamers. Stepmania et pyDDR sont les deux projets en question. Chacun d'eux propose des suites de flèche, à la DDR, et s'enchaînant avec différents beats célèbres ou autres arrangements originaux. De nouvelles mises à jour sont souvent mises en téléchargement et le code de programmation est dispo en open-source permettant à tout un chacun d'apporter sa contribution à ces développements sans but lucratif. L'ensemble des accessoires liés à la danse sortis sur PlayStation 1 et 2 sont compatibles avec les micro-ordinateurs grâce aux adaptateurs USB du type Smartjoy . Le rêve de l'équipe derrière Stepmania fut toujours de développer une adaptation de leur software en arcade. Des tractations ont même eu lieu avec Tecmo Japan pour l'utilisation de l'interface dans le cadre d'un éventuel jeu de danse mettant en scène les filles de Dead or Alive. Si ce projet de partenariat n'a finalement pas vu le jour, une version pour arcade (compatible avec les cabinets DDR et Pump it Up) de Stepmania est bel et bien apparue dans le commerce en 2004, sous le nom de In The Groove . L'histoire ne s'arrête pas ici, puisque depuis la société hongkongaise EMS a mis au point le TrioLinker, qui permet d'utiliser les manettes PlayStation 2 (y compris tapis de danse), GameCube (y compris Tarukonga) et Dreamcast (y compris Samba de Amigo Maracas) sur PC, si tant est que du software soit créé pour exploiter toutes ces compatibilités aujourd'hui purement techniques. En effet, si le fabricant EMS a sorti un code PC permettant d'utiliser les maracas DC, celui-ci est très basique, extrêmement buggé et tout bonnement injouable. Du coup, ce produit est plus une lettre ouverte à la scène, une invitation à la création. Gageons que les versatiles programmeurs amateurs de par le monde auront bien reçu le message et nous fourniront bientôt une interface valable pour s'adonner aux joies du conga et du maracas sur micro (à quand un Stepmania Orchestra !?).

Récemment, un nouvel événement plutôt cocasse et assez inattendu a fait le tour des colonnes de news vidéoludiques : un programme de régime et de remise en forme a été mis au point autour de DDR et surtout de ses plates-formes de danse. Le site anglophone Get Up Move couvre le sujet exhaustivement, ne manquant pas d'insérer des témoignages de personnes enveloppées ayant perdu du poids, les traditionnelles photos " avant-après " à l'appui, en guise de preuves. Il est vrai qu'une séance de Dance Dance Revolution permet finalement une combustion de calories comparable à la dépense d'énergie effectuée sur un vélo d'intérieur, par exemple. Le jeu s'y prête d'autant plus que la difficulté et la rapidité vont crescendo, en fonction du niveau et de la forme de l'utilisateur, ce qui le rend auto-adaptable à n'importe quel individu, à n'importe quel moment de sa progression. Il y a aussi un aspect ludique, source indéniable de motivation supplémentaire. Konami semble se mettre à surfer sur cette nouvelle niche, avec des titres récents tels que Aerobics Revolution par exemple, eux aussi destinés à fonctionner avec les tapis de danse.

Tout ca, pour dire que Dance Dance Revolution est Le jeu des Rythm'gamers,et qu'il n'a pas finit de nous étonner.

[DDR]